Créer une newsletter performante : nos conseils et astuces pour cartonner
Voici nos conseils et astuces pour envoyer une newsletter efficace et attractive, génératrice de leads !
La newsletter est un outil marketing puissant. Mais encore faut-il bien s’y prendre. Peu d’entreprises arrivent à en faire un levier efficace. Retrouvez dans cet article tous mes conseils et astuces pour (enfin) envoyer une newsletter efficace et attractive, qui amène du VRAI résultat !
Générer du trafic, fidéliser ses clients, convertir ses prospects… La newsletter promet tout ça à la fois. Et ce, presque gratuitement. Ce n’est donc pas pour rien que beaucoup d’entreprises l’ont adoptée.
Mais combien d’entre elles arrivent à atteindre leurs objectifs ?
Très peu malheureusement.
Un taux d’ouverture et un taux de clic très faibles, des désabonnements en cascade… Les voyants sont souvent au rouge.
Si c’est votre cas, vous êtes alors au bon endroit.
Si vous n’avez pas encore de newsletter, vous êtes aussi au bon endroit.
Dans cet article, je vais vous donner toutes les clés pour performer et faire de votre newsletter un vrai canal de traction.
Au programme :
- Créer une newsletter qui parle à ses lecteurs
- Quel(s) contenu(s) écrire et partager
- Quelle structure utiliser
- Quels sont les indicateurs à suivre pour optimiser la performance de sa newsletter
Chargée des contenus chez Growth Room, je m’occupe de la newsletter. Chaque semaine (le jeudi pour être précise), je partage nos actualités et tips Growth. Cette newsletter, que j’écris avec amour, est suivie par environ 4000 abonnés, et enregistre en moyenne 55% d’ouverture (contre 22% en général) et 6% de clic.
Si vous n’êtes pas encore inscrit, n’hésitez pas. Rendez-vous sur le site de Growth Room, tout en bas de la page d’accueil.
Créer une newsletter performante : connaître son audience
Pour qui écrivez-vous ? Vous devez impérativement vous poser cette question, avant même de démarrer l’écriture de votre newsletter.
C’est en partant de la définition de votre audience que vous réussirez à performer.
Cela vaut d’ailleurs pour chaque contenu que vous créez : posts sur les réseaux sociaux, articles de blog, etc. Pour vos articles, je vous invite à lire mon papier sur comment écrire un article de blog comme un pro.
Comment connaître ses lecteurs ?
C’est simple : il faut les solliciter, leur poser des questions.
Envoyer un formulaire Typeform par exemple pour demander leur secteur, leur statut, leurs problématiques, leurs désirs concernant les sujets abordés, etc.
Ne passez pas cette étape, elle vous sera vraiment bénéfique !
Si vous créez des contenus qui ne les intéressent pas, ils vont bien évidemment se faire la malle, et surtout, ils ne partageront / recommanderont pas votre newsletter à leurs connaissances. Le referral (ou recommandation) est très important sur ce canal.
Écrire un titre qui déchire
L’objet, c’est le nerf de la guerre.
Comme en cold emailing, il faut vous démarquer, inciter vos lecteurs à cliquer.
Votre objet doit :
- Être court de préférence. Que faites-vous lorsque vous apercevez un objet de mail trop long ? Vous le supprimez ! Donc ne reproduisez pas la même erreur, évitez les titres trop longs.
- Éveiller la curiosité. Écrivez un objet un peu mystérieux, qui pousse à cliquer. N’hésitez pas à faire des jeux de mots par exemple 😉
Voici 3 exemples d’objets qui ont très bien marché par la newsletter de Growth Room :
Un objet qui n’a pas du tout marché :
« Facebook : les Ads qui donnent du résultat ».
Celui-ci a obtenu seulement 25% d’ouverture ☹️
Pourquoi ? Cet objet était trop factuel, et surtout, j’ai exclu dès le début les personnes non intéressées par Facebook Ads. Pourtant, newsletter comportait d’autres tips portés sur d’autres leviers qui auraient pu les aider. La boulette !
Pour chaque envoi, A/B testez votre objet. L’outil SendinBlue, par exemple, permet de tester deux objets. Il envoie les deux objets à un échantillon, sélectionne le plus performant et l’utilise pour tous les autres destinataires.
Attention ! Évitez d’inclure des « spams words » (exemple : promotion, cadeau, gratuit, etc.) et d’inclure trop de majuscules ou de signes de ponctuation.
Newsletter : créer du contenu qualitatif !
Stop aux newsletters pauvres
Vous devez être abonné à de nombreuses newsletters.
Si vous regardez attentivement, beaucoup sont hyper chiadées niveau design.
Ça claque. Nos yeux sont en extase. On félicite le ou la graphiste derrière. Mais qu’en est-il du contenu ? Du texte écrit ?
Pauvreté absolue.
Certaines entreprises / marques confondent leur newsletter avec un prospectus.
C’est bien d’annoncer un nouveau produit, une promo, mais l’objectif de la newsletter est aussi de créer une communauté, de donner envie aux clients ou prospects de rester près de nous.
Exemple pour une marque de prêt-à-porter (dont je tairais le nom) :
Elle annonce le retour du « Nano », jean semble-t-il iconique. Et c’est tout. Autre problème : j’avais vu cette « nouvelle » sur Instagram. Je n’apprends donc rien, et la griffe a pollué ma boîte mails pour nada. Je me suis désabonnée.
D’autres partagent seulement leurs articles de blog : un titre, une mini description et « Cliquez ici pour lire la suite ».
C’est très bien pour augmenter son trafic, inciter ses abonnés à lire les contenus de son blog. Mais il faut également proposer d’autres contenus, et si possible « exclusifs », que l’on ne trouve pas sur le blog ou ailleurs.
C’est ce que je fais pour la newsletter de Growth Room. Je partage des articles mais surtout des tips Growth non abordés sur le blog. Des conseils et astuces de nos experts.
L’exclusivité vous apportera une énorme plus value !
Quel contenu partager dans sa newsletter ?
Comme précisé plus haut, ne partagez pas seulement votre nouveauté produit ou votre dernier article de blog.
Ce qui marche le mieux : les conseils, les astuces, les découvertes.
Il faut créer de la valeur, partager son expertise !
Pour rappel, l’être humain s’intéresse à lui avant tout : il veut améliorer son bien-être, son quotidien, ses finances, etc. Il veut s’instruire, aller de l’avant.
Partagez donc des contenus qui pourraient (vraiment) apporter quelque chose à vos lecteurs !
Et vous pourrez ainsi recevoir ce type de retour 😉
Voici un exemple d’une très bonne newsletter : « Spoune » de Virgil, une startup qui aide les primo-accédants à acquérir un bien immobilier dans les grandes villes en investissant à leurs côtés.
Deux fois par mois, elle partage des conseils actionnables, des informations et actus hyper intéressantes pour devenir money-smart.
J’ai adoré leur dernière newsletter : les 30 conseils à lire avant 30 ans.
Quelques captures d’écran de leur newsletter :
Quelle que soit votre thématique, je suis certaine que vous avez de quoi faire. Et si vous avez bien fait votre job au départ, à savoir solliciter vos abonnés, vous aurez plein de sujets à écrire !
Pour chacune de vos newsletters, essayez de répondre à cette question : Qu’est-ce que j’apporte à mon audience ?
Comment trouver des idées de sujet pour sa newsletter ?
La page blanche, c’est fatal.
« Je ne sais pas quoi écrire », « je n’ai pas d’idées de sujet », etc.
Pour éviter ce blocage, n’hésitez pas à faire une veille.
Collectez un maximum d’informations sur votre secteur, lisez des blogs, regardez des vidéos YouTube, inscrivez-vous aux newsletters de vos concurrents, etc. Vous trouverez forcément de l’inspiration ! Bien évidemment, évitez le plagiat 😉
Vous avez lu un contenu très instructif ? Vous pouvez le partager à vos lecteurs ! Cela montre aussi que vous vous informez constamment sur le sujet.
Pour Growth Room, je partage aussi des conseils et astuces dénichés sur des blogs d’experts américains en Growth Marketing.
Astuce. Si vous n’avez pas le temps de tout lire ou de tout regarder, sauvegardez les contenus qui vous intéressent sur Pocket. Il s’agit d’une extension Chrome. Une fois l’outil installé sur votre navigateur, cliquez dessus pour les enregistrer. Vous pourrez ensuite consulter tous vos contenus en un seul clic, quand vous voulez. Super pratique !
Quelle structure utiliser pour sa newsletter ?
Il n’y a pas de règle, ni de structure magique.
Tout dépend de votre secteur, de votre business.
Pour la newsletter de Growth Room, je la divise généralement en trois parties :
- Un tip ou un article de blog
- Un second tip
- Un outil à découvrir ou une actualité du collectif.
Avec un sommaire au début pour annoncer les sujets aux lecteurs.
Une bonne newsletter ne doit pas être trop courte, ni trop longue.
Trop courte : elle sera pauvre.
Trop longue : elle sera moins impactante.
Vos destinataires lisent souvent leurs emails dans les transports, sur mobile. Ils n’ont pas 4 heures devant eux, ni le courage de lire tout un roman. Un texte long fatigue, et surtout, si vous leur donnez trop d’informations, vous risquerez de les perdre. Trop d’infos, tue l’info ! N’en donnez donc pas trop. Vous économiserez au passage des sujets 😉
Vous pouvez diviser votre newsletter en 2-3 topics, ou bien créer une newsletter avec un sujet principal, détaillé en sous-parties.
Testez, testez et testez !
Rédiger une newsletter « humaine »
Ne soyez pas un robot
N’oubliez pas que vous écrivez à des vraies personnes. Elles pensent, réfléchissent, ont des émotions.
Adressez-vous donc à vos lecteurs avec authenticité, sincérité et passion !
Lorsque vous créez votre newsletter, n’hésitez pas à montrer votre vulnérabilité et vos émotions. Plus votre contenu aura l’air sincère et non « marketé », plus il aura du succès.
Soyez également simple dans votre écriture. Vous n’êtes pas Proust, et heureusement. Votre contenu doit être compréhensible par tous. Écrivez comme vous parlez, en évitant le langage familier bien entendu.
Faut-il tutoyer ou vouvoyer dans sa newsletter ?
Pour votre newsletter, à vous de choisir selon votre audience.
Pour ma part, je préfère le vouvoiement au tutoiement. Question de politesse et d’élégance.
N’hésitez pas à demander à votre communauté : « Vous préférez que je vous tutoie ou que je vous vouvoie ? » Vous serez ainsi fixé.
Si vous employez le « vous », pensez toujours à vous adresser à une seule personne au moment de l’écriture. Vous devez vous adresser à votre lecteur, et non à vos lecteurs ! Lorsque j’écris la newsletter ou même un article, je m’imagine parler à Michel ou Karine.
N’utilisez pas trop le « nous » ou le « je ». Pour être sûr d’utiliser suffisamment de « vous » ou « tu », vous pouvez faire le « You test » de Tom Ahern, un coach spécialisé dans la communication. Votre contenu doit comporter deux fois plus de « vous » ou de « tu » que de « je » ou « nous ».
Créer une relation avec ses abonnés
- Via votre écriture
Mettez un peu de « chaleur » pour établir une proximité avec votre lecteur. Se sentant plus proche de vous, il sera plus sensible à vos arguments et plus enclin à vous faire confiance.
N’utilisez pas un langage trop soutenu, parlez comme eux avec un peu d’humour, de compassion, etc.
- Via votre contenu.
Pour créer une relation, n’hésitez pas à partager des moments « backstages ». Montrez les coulisses de votre entreprise, votre équipe, etc.
Chez Growth Room, je partage souvent des moments de vie, et les retours sont toujours ultra positifs.
Lorsque nous nous sommes retrouvés après des mois de télétravail :
Ou bien quelques clichés de nos vacances :
- Répondez à tous vos emails, et le plus rapidement possible. Faites savoir à vos lecteurs que vous êtes présents pour eux, qu’il y a une vraie personne derrière chaque email envoyé.
Créer des interactions avec votre audience
Bien sûr, pour répondre à des emails, il faut en recevoir.
Posez des questions pour faire réagir vos destinataires : « qu’en pensez-vous ? », « Partagez-nous aussi vos meilleurs tips », « Partagez-nous aussi votre expérience sur X », etc.
Le « comment allez-vous ? » ne suffit pas. D’ailleurs, personne ne vous répondra « Je vais bien merci ».
À noter : plus vous aurez de réponses, plus vous arriverez facilement dans la boîte principale de vos abonnés.
Quand envoyer sa newsletter ?
Pas de jour, ni d’heure magique.
En B2B, il est plutôt conseillé d’envoyer sa newsletter en semaine, le matin. Chez Growth Room, nous l’envoyons le jeudi à 8h30.
Si vous hésitez entre deux dates, sollicitez vos lecteurs. « Vous souhaitez recevoir notre newsletter le mardi ou le jeudi ? ».
À quelle fréquence envoyer sa newsletter ?
Tout dépend de votre temps et de votre charge de travail.
L’idéal sera d’envoyer une newsletter par semaine ou deux par mois. Une par mois est un peu léger car votre audience vous oubliera.
Surtout, tenez-vous à votre planning !
Le jeudi, c’est le jeudi. Pas le mardi ni le vendredi. L’objectif est de créer un rendez-vous. Si vous recevez un jour ce message » Bonjour Karine, je n’ai pas reçu la newsletter aujourd’hui, que se passe-t-il ? ». Vous aurez tout gagné.
Bien sûr, vous pouvez avoir des contretemps. Vous êtes malade, vous prenez des congés, etc. Dans ce cas, prévenez vos abonnés. Ils ne vous en voudront pas 😉
Chez Growth Room, nous avions eu la Covid. Impossible d’envoyer la newsletter. J’avais expliqué la situation et reçu beaucoup de soutien.
Encore une fois, soyez humain !
Conseil. Envoyez un email de bienvenue pour chaque nouvel abonné. Présentez-vous et partagez des échantillons de vos précédentes newsletters afin qu’ils puissent se faire une idée du contenu de vos emails.
Comment optimiser la performance de sa newsletter ?
Les indicateurs à suivre
Voici les 3 principaux taux auxquels vous devez être attentif :
- Le taux d’ouverture
Il s’agit du pourcentage d’emails qui ont été ouverts parmi les destinataires qui ont bien reçu votre email.
- Le taux de clic
Le taux de clic correspond au nombre de clics effectués sur vos liens.
- Le nombre de désabonnés (unsubscribed)
Ce sont les personnes qui ne souhaitent plus recevoir vos emails. Aïe.
Les optimisations à effectuer pour faire décoller sa newsletter
Comment augmenter son taux d’ouverture
- Le titre (objet)
Si votre taux d’ouverture est très faible (égal ou inférieur à 22%), tentez d’améliorer vos objets. Il doit être assez impactant pour susciter la curiosité, l’envie de vous lire.
A/B testez-les !
- Écartez les contacts inactifs
Ils plombent clairement votre taux d’ouverture. Cleaner donc vos contacts en supprimant ceux qui n’ont pas ouvert vos emails depuis plusieurs semaines (si fréquence hebdomadaire). Votre base sera moins importante, mais votre taux d’ouverture augmentera significativement.
- Changez l’heure et/ou le jour d’envoi
Vous envoyez peut-être votre newsletter au mauvais moment. Tentez un autre jour et/ou une autre heure, et regardez si votre taux d’ouverture augment significativement ou non.
Comment diminuer son taux de désabonnement et comment augmenter son taux de clic
- Segmentez votre liste de contacts.
Dans le cas où vous avez une grosse base, segmentez-la. Envoyez une newsletter pour tel profil de lecteur, une seconde pour un autre.
Alors oui, cela demande du temps. Tout le monde ne peut pas se permettre d’écrire deux newsletters en même temps. Mais les résultats sont souvent probants.
- Insérez vos liens de manière plus « smart »
Tentez de les changer place, de les rendre un peu visibles si ce n’est pas le cas. Évitez toutefois les énormes boutons tout moches. N’en faites pas trop.
Conseil. L’erreur la plus courante est de laisser ses désabonnés, voire de les ignorer. Pourtant, ils sont encore exploitables. Si vous lancez un nouveau produit, une nouvelle fonctionnalité, vous pouvez toujours les cibler/toucher. Comment ? Via Facebook. Pour cela, créez une audience personnalisée avec ces désabonnés, puis diffusez vos annonces informant de votre nouveauté.
Comment obtenir plus d’abonnés à sa newsletter ?
Plusieurs possibilités :
- Demandez à vos lecteurs de partager votre newsletter. Mettez un CTA à la fin.
- Parlez-en sur vos réseaux sociaux. Publiez par exemple un contenu de votre newsletter sur LinkedIn, et incitez les utilisateurs à la suivre pour bénéficier d’autres contenus.
- Ajoutez un lien d’inscription sur votre blog ou votre site. Dans vos articles, en bas de page ou via une pop-up.
Conseil. Pour une pop-up performante, appliquez la règle des 60 %. Regardez le temps moyen passé par vos visiteurs sur une page. L’idée est de faire apparaître une fenêtre après 60 % du temps passé sur la page. Par exemple, si vos visiteurs restent en moyenne 50 secondes, mettez votre pop-up au bout de 30 secondes. À ce stade, ils ont montré un intérêt pour votre contenu. Vous aurez ainsi plus de chance de les convertir.
Vous avez maintenant toutes les clés pour envoyer une newsletter attractive, qui vous amènera du VRAI résultat.
Notez que la patience est reine sur ce levier. Testez, testez, optimisez. Vos efforts paieront un jour 💪
Bonus : quel outil utiliser pour envoyer une newsletter ?
Il existe une multitude d’outils pour envoyer votre newsletter.
En voici quelques-uns :
- Sendinblue
- MailChimp
- Hubspot (CRM)
- Sarbacane
Chez Growth Room, nous utilisons pour le moment Sendinblue. L’outil est intuitif mais loin d’être parfait. Il accuse souvent des problèmes de connexion. Nous avons abandonné MailChimp, jugés trop limités dans son utilisation.
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